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Bonjour à tous,
Voici un compte rendu de notre sortie club de ce week-end.
Ce n’était pas mon réveille ni la perspective d’une belle sortie dans une eau claire sous un soleil radieux qui m’avaient réveillé à 7h30 ce dimanche matin, mais bien la grêle et le vent qui tambourinaient avec frénésie contre mon vélux.
Pouf…allez… encore 5mm au chaud sous la couette…………….. mais bon, quand faut y aller, faut y aller.
Courage, je vais passer du bon temps avec une bande de potes…un peu frapadingues, il faut l’avouer !
Et du courage, il va en falloir quand je vois le thermomètre qui affiche 5°…
Les croissants du petit dej. sont rapidement englouties, les affaires sont déjà dans la voiture depuis la veille, y a plus qu’à !
Les quelques coups de tonnerre et le vent qui souffle de plus en plus fort donnent le ton de cette journée, ça va être sportif !
Je récupère rapidement Matt à son domicile et nous quittons Bourg-Blanc la bien nommée sous une bonne couche de grêle en direction de l’Aber Wrac’h.
Sur place, nous retrouvons Govel qui malgré la distance et 1h15 de voiture est déjà arrivé, quand je vous parlais de courage…
François et Timothy nous rejoignent rapidement.
C’est avec circonspection que nous regardons notre terrain de jeu du jour.
Le plan d’eau d’habitude si calme est transformé en champ de mouton, le vent qui souffle en rafale lève des embruns au-dessus d’un clapot bouillonnant.
Malgré ces conditions dantesques, qui ne sont pas sans rappeler une sortie nage sur l’Aber Ildut l’année dernière, notre petit groupe se change rapidement à l’abri des voitures.
Après un point rapide, le départ est donné.
Nous progressons tranquillement encore à l’abri du port de L’Aber Wrac’h, histoire d’échauffer les muscles doucement.
Arrivés au milieu du plan d’eau, les choses se compliquent et les éléments se déchainent, heureusement nous sommes dos au vent et celui-ci nous facilite un peu la tâche, mais nous laisse présager un retour difficile.
Certains d’entre nous interprètent au second degré le sens du mot voilure avec leurs palmes sous le regard médusé d’un groupe de Vététistes.
Le passage de la pointe de Kameuleud signe la moitié de notre périple et nous mets relativement à l’abri des éléments.
Notre petit groupe progresse dans la bonne humeur et va bon train.
Au détour d’une crique nous surprenons un groupe d’une trentaine de hérons qui saluent majestueusement notre passage d’un battement d’ailes.
Courage, on aperçoit au loin les mâts des bateaux au mouillage devant le Moulin d’Enfer, terme de notre balade après 2600m de nage.
Entre-temps, le soleil daigne pointer le bout de son nez, comme pour saluer notre arrivée sur ce site étrange aux allures de repaires de pirates.
Le Moulin d’Enfer est un ancien moulin transformé en chantier naval.
La grande bâtisse en pierre de taille nichée au creux de grands arbres a un air un peu lugubre, les carcasses de vieux bateaux envasées et la silhouette du grand trois mâts du Père Jaouen : Le Belle Espoir, amarré au quai nous donnent l’impression d’avoir remonté le temps.
Une courte pose, une petite séance photo et c’est déjà l’heure du retour.
Les visages sont un peu marqués et les muscles commencent à se faire sentir.
la progression en sens inverse jusqu’à la pointe de Kameuleud est facilitée par le courant descendant.
C’est après la pointe, comme nous le craignons, que les choses se compliquent, cette fois nous avons le vent en face et les embruns nous fouettent le visage, le port du masque devient indispensable.
Pire, le vent, plus fort que le courant descendant, nous repousse en arrière des qu’on arrête de palmer.
Dans ces conditions, la progression est vraiment difficile mais quel kife de nager au milieu des éléments déchaînés, on se sent vraiment vivant !
Un petit groupe décide de sortir de l’eau pour finir le reste du périple sur la berge.
Arrivé à quai, tout le monde se retrouve, les muscles tirent vraiment, mais tout le monde à la banane.
Le déshabillage, toujours sous le vent mais avec un rayon de soleil, se fait rapidement et la fatigue commence vraiment à se faire sentir.
Nous finirons cette sortie, bien au chaud dans un bar, autour d’une bière bien méritée
avec un constat unanime : Pt ça fait du bien, vivement la belle saison et la prochaine sortie club. 
Thierry
Voici un compte rendu de notre sortie club de ce week-end.
Ce n’était pas mon réveille ni la perspective d’une belle sortie dans une eau claire sous un soleil radieux qui m’avaient réveillé à 7h30 ce dimanche matin, mais bien la grêle et le vent qui tambourinaient avec frénésie contre mon vélux.
Pouf…allez… encore 5mm au chaud sous la couette…………….. mais bon, quand faut y aller, faut y aller.
Courage, je vais passer du bon temps avec une bande de potes…un peu frapadingues, il faut l’avouer !
Et du courage, il va en falloir quand je vois le thermomètre qui affiche 5°…
Les croissants du petit dej. sont rapidement englouties, les affaires sont déjà dans la voiture depuis la veille, y a plus qu’à !
Les quelques coups de tonnerre et le vent qui souffle de plus en plus fort donnent le ton de cette journée, ça va être sportif !
Je récupère rapidement Matt à son domicile et nous quittons Bourg-Blanc la bien nommée sous une bonne couche de grêle en direction de l’Aber Wrac’h.
Sur place, nous retrouvons Govel qui malgré la distance et 1h15 de voiture est déjà arrivé, quand je vous parlais de courage…
François et Timothy nous rejoignent rapidement.
C’est avec circonspection que nous regardons notre terrain de jeu du jour.
Le plan d’eau d’habitude si calme est transformé en champ de mouton, le vent qui souffle en rafale lève des embruns au-dessus d’un clapot bouillonnant.
Malgré ces conditions dantesques, qui ne sont pas sans rappeler une sortie nage sur l’Aber Ildut l’année dernière, notre petit groupe se change rapidement à l’abri des voitures.
Après un point rapide, le départ est donné.
Nous progressons tranquillement encore à l’abri du port de L’Aber Wrac’h, histoire d’échauffer les muscles doucement.
Arrivés au milieu du plan d’eau, les choses se compliquent et les éléments se déchainent, heureusement nous sommes dos au vent et celui-ci nous facilite un peu la tâche, mais nous laisse présager un retour difficile.
Certains d’entre nous interprètent au second degré le sens du mot voilure avec leurs palmes sous le regard médusé d’un groupe de Vététistes.
Le passage de la pointe de Kameuleud signe la moitié de notre périple et nous mets relativement à l’abri des éléments.
Notre petit groupe progresse dans la bonne humeur et va bon train.
Au détour d’une crique nous surprenons un groupe d’une trentaine de hérons qui saluent majestueusement notre passage d’un battement d’ailes.
Courage, on aperçoit au loin les mâts des bateaux au mouillage devant le Moulin d’Enfer, terme de notre balade après 2600m de nage.
Entre-temps, le soleil daigne pointer le bout de son nez, comme pour saluer notre arrivée sur ce site étrange aux allures de repaires de pirates.
Le Moulin d’Enfer est un ancien moulin transformé en chantier naval.
La grande bâtisse en pierre de taille nichée au creux de grands arbres a un air un peu lugubre, les carcasses de vieux bateaux envasées et la silhouette du grand trois mâts du Père Jaouen : Le Belle Espoir, amarré au quai nous donnent l’impression d’avoir remonté le temps.
Une courte pose, une petite séance photo et c’est déjà l’heure du retour.
Les visages sont un peu marqués et les muscles commencent à se faire sentir.
la progression en sens inverse jusqu’à la pointe de Kameuleud est facilitée par le courant descendant.
C’est après la pointe, comme nous le craignons, que les choses se compliquent, cette fois nous avons le vent en face et les embruns nous fouettent le visage, le port du masque devient indispensable.
Pire, le vent, plus fort que le courant descendant, nous repousse en arrière des qu’on arrête de palmer.
Dans ces conditions, la progression est vraiment difficile mais quel kife de nager au milieu des éléments déchaînés, on se sent vraiment vivant !
Un petit groupe décide de sortir de l’eau pour finir le reste du périple sur la berge.
Arrivé à quai, tout le monde se retrouve, les muscles tirent vraiment, mais tout le monde à la banane.
Le déshabillage, toujours sous le vent mais avec un rayon de soleil, se fait rapidement et la fatigue commence vraiment à se faire sentir.
Nous finirons cette sortie, bien au chaud dans un bar, autour d’une bière bien méritée
avec un constat unanime : Pt ça fait du bien, vivement la belle saison et la prochaine sortie club. 
Thierry
