Ça, c'était avant (de partir) :
Si certains d'entre vous ont quelques photos, qu'ils n'hésitent pas à nous en faire profiter !
Sinon, après les derniers doutes et désistements incertains de certains d'entre nous, on s'est finalement retrouvés à 8h00
samedi matin à la cale de Kerglonou à 15 plongeurs pour 5 bateaux. Le compte était bon, ouf ... sauf peut-être pour Thierry
qui avait revêtu son dos de 85 ans (lumbago de dernière minute
)
Dernières consignes présidentielles : sécurité (toujours qqun sur le bateaux, plongée avec bouée accrochée à la ceinture, pas
de recherche de performance), pêche (bateaux dans les mêmes zones, on ne tire que sur du gros).
Et enfin, sous un soleil radieux et une mer magnifique, on s'élance vers la "mer promise".
1er arrêt en amont du site de la Jument, 1ères apnées ... et rien. Même constat pour les autres bateaux. Les lieux sont petits et
rares. A part pour Didier, qui nous ramène un lieu de 2,5kg qui trainait. Que cela ne tienne Etienne, ce dernier nous amène près de
la Jument sur un coin : "là les gars, vous allez voir, c'est blindé, on va faire un carnage".
2ème arrêt donc, repérage, pose de bouée et c'est parti ... sauf que c'est plus profond, plus difficile de trouver la tête de roche à
chaque dérive et en plus, pour le même résultat !
Je remonte faire une pause auprès de Didier et, après un petit tour vers les 20m de fond, Etienne remonte vert de rage
"des bars énormes ! 4 à 5 kg au moins !! Haaarg, j'suis dégouté !!".
"Ben, quoi, qu'est ce qui c'est passé, raconte, reprend ton souffle si tu veux mais raconte !!"
" ... "
" ... j'avais laissé la sécu "
Regroupement des bateaux pour la pause repas (2mn30s environ), et Loul lance : "Allez, on laisse la Jument, on va à Keller".
Petit tour en bateau donc, on profite au passage d'une vue fantastique sur cette partie de Ouessant, dont les cailloux semblent
être les témoins privilégiés des tempêtes hivernales passées, et on se répartit sur la zone.
Etienne se met à l'eau suivi de Didier, qui ressort la tête immédiatement : "Un dauphin !! Juste en dessous !!". Et, de fait, Flipper
se met à faire le tour des bateaux, comme pour dire bonjour à tout le monde. Un moment magique que j'aurai le privilège de partager
un peu plus tard, lors de la dérive suivante.
Finalement, le poisson brillant surtout par son absence, on met le cap sur Lampaul histoire de prendre nos quartiers pour la nuit.
Débarquement des affaires à l'auberge de jeunesse, apéro au même endroit pour l'anniversaire de Thierry (merci à lui
),
repas à la Duchesse Anne, un petit concert en plein air à la sortie du resto, un feu d'artifice (ben ouais, on n'a pas fait semblant
au niveau organisation
), une bonne nuit de sommeil, petit déj' à l'auberge de jeunesse et nous voila d'attaque pour une 2ème
journée de chasse ... ou plus ou moins d'attaque, certains s'étant sacrifiés pour négocier avec les locaux pour trouver de l'essence
pour les bateaux, ils laissaient transparaitre une légère fatigue
, peut-être à cause de l'ivresse des profondeurs
,
ou encore les Dolipranes du matin
ou les anti-inflammatoires de certains
...
Bref, on a remis le cap sur la Jument vers 11H ... mais avec une consigne légèrement modifiée. "on ne tire pas que du gros !"
Quelques lieus et quelques dorades commencent à "monter" sur les bateaux. Didier nous refait le coup de sortir un lieu de 3kg qui
trainait "là, pas très profond, tranquille". Etienne prends son temps, 2mn04 pour sortir une dorade de 21m de fond. Quant à moi,
je rate ou décroche des lieus.
La pause repas arrive vite, pendant laquelle Mathieu continue et sort un joli bar. Rapide coup d’œil aux caisses à poisson. Le
constat est le même, les lieus arrivent gentiment ... Loul a troqué sa combi pour un short et son fusil pour une canne à pêche.
Et, il n'hésite pas à nous montrer le résultat : 6kg pour un seul poisson. De là à dire que l'organisation est récompensée de ses
efforts, il n'y a qu'un pas que je vous laisse le loisir de franchir
.
La suite de la sortie se résumera à qques lieus (de plus en plus gros, 3,7kg pour Thierry), mais l'heure avançant, il convient de
prendre congé. Nous rentrons donc, rapidement et facilement grâce à une mer d'huile comme on n'en voit rarement. L'arrivée à
Kerglonou est délicate pour l'hélice de Thierry qui prends un coup dans l'aile, et le débarquement des bateaux est facilité par la
copine de Mathieu (dont j'ai déjà oublié le prénom
, désolé) qui nous fait une démonstration de conduite de remorques.
Merci encore Madame.
Bref, pour certains d'entre nous, on a enfin fait Ouessant.