Bonjour à tous,
Voici un petit compte rendu de notre dernière sortie club.
Nous avions choisi, pour cette fois, le secteur des ‘’Chaises de Primel’’ au large de Plougasnou.
Cette sortie avait, pour Didier et moi, une saveur particulière… en effet c’est lors d’une précédente sortie club sur ce secteur, il y a une dizaine d’années, et lors d’une traversée mouvementée dans une mer dantesque avec mon ancien bateau qu’est né notre surnom « SATANAS et DIABOLO » .
Les anciens se souviendront sûrement de ce moment d’anthologie qui vit également les premiers coups de palmes de jeunes débutants devenus depuis, pour certain, encadrant : Geoff notamment..
Le rdv était donc fixé à 8h00 sur le parking du Leclerc, pour organiser un covoiturage et un trajet en (petit) convoie jusqu’au Diben, lieu fixé pour la mise à l’eau des bateaux.
Nous étions au final six participants, les virus et autres bactéries ayant eu raison d’une grande partie des autres candidats.
Les belles conditions météo annoncées initialement s’étant quelque peu dégradées, c’est sous un ciel gris et un petit vent frisquet que nous enfilions rapidement les combinaisons.
Les équipes étant formés depuis la veille, l’organisation et la mise à l’eau des bateaux ne fut qu’une formalité.
La traversée jusqu’au secteur de pêche se fit à allure modérée dans une mer grise et hachée, les souvenirs refaisant surface au fur et à mesure de la traversée.
Bien qu’ayant un vague souvenir de la zone, nous retrouvons assez vite nos marques.
Le plateau des Chaises de Primel, est un vaste ensemble de têtes de roches assez imposantes, posées sur un plateau de sable, où les fonds oscillent entre 10 et 20 m, le tout étant exposé à un courant assez fort et une houle d’ouest, un endroit propice à la rencontre du Lieu et du Bar.
Le thème de la sortie du jour, est la pêche en dérive en bateau.
Après avoir rapidement briffé Anthony sur ce type de pêche, c’est la mise à l’eau.
Une première dérive sur une tête de roche un peu excentrée permet de donner le LA de cette sortie : ça va être difficile… la mer, grise en surface est également grise au fond où la visi n’excède pas 3 à 4m, le ciel également gris n’arrange rien en ce qui concerne la luminosité…
Coté poisson, ça ne se bouscule pas beaucoup non plus au fond…un échange rapide avec l’autre bateau via la VHF permet de constater que nous sommes tous logés à la même enseigne.
Peu importe, notre détermination et notre expérience nous permet enfin de trouver le poisson sur une zone exposé au courant à l’abri de la houle, les dérives s’enchaînent et les premiers poissons commencent à garnir la caisse.
Quelques jolis lieus, bars et dorades seront épinglés sur ce premier secteur, Didier s’offrant même le plaisir de jouer avec une petite langouste…
Après un point rapide avec l’autre équipe, nous décidons de mettre cap sur un autre plateau prometteur un peu plus au large.
Une autre série de dérives, sur un fond sablonneux parsemé de gros bloc recouvert de laminaires, nous permet de compléter un peu plus les caisses et d’apercevoir de belles pièces difficiles à surprendre car très méfiantes.
Puis, après avoir nettoyé les poissons, c’est déjà l’heure de rentrer ! Le temps en mer passe décidément à une vitesse hallucinante !
Le retour jusqu'à la cale du Diben, avec le soleil dans les yeux (qui a enfin décidé de se montrer) et un vent bien établi générant un gros clapot, est plutôt sportif !
Arnaud et Antoine étant un peu pressé par le temps, c’est à quatre que nous clôturons cette sortie autour d’un pain pâté arrosé d’une bonne bouteille de Beaujolais Nouveaux sous un soleil enfin bien présent.
Le constat est unanime : malgré les conditions difficiles, le poisson est encore bien présent, mais aujourd’hui il était plutôt fuyant et difficile à surprendre, sans nul doute qu’avec une eau plus claire cette zone mérite vraiment le détour.
Vivement la prochaine.
A+
Thierry
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).... de voir la mer démontée et me dire " putain c'est des couillus les gaziers du club... s'il en est ainsi il faut se sortir les doigts" et de rentrer avec mes deux araignées pêchées et deux autres que Didier le Goff m'avait gentiment donné... que de chemin parcouru depuis